Je voudrais aujourd’hui vous proposer une réflexion sur l’interdépendance et la limite qui existe ou qui n’existe pas vraiment entre soi et le monde extérieur. Où se situe précisément cette limite ? Pour cela, je vais reprendre quelques extraits du livre de Deepak Chopra « Le livre des coïncidences » :
 

 

Imaginez que vous êtes debout, dans la rue, et que vous sentez l’odeur d’une cigarette fumée par quelqu’un qui marche vingt mètres devant vous. Cela signifie que vous inhalez le souffle de cette personne à une distance d’environ vingt mètres. Cette odeur n’est qu’un marqueur, signalant que vous respirez le souffle de quelqu’un d’autre. Si le marqueur n’était pas présent, si la personne marchant devant vous ne fumait pas, vous inhaleriez quand même l’air qu’elle expire, mais sans le savoir puisqu’il n’y aurait pas de fumée de cigarette pour vous le signaler.

 

A un niveau plus profond, il n’y a vraiment aucune frontière entre nous-mêmes et tout le reste du monde. Lorsque vous touchez un objet, il semble solide, comme s’il y avait entre lui et vous une délimitation distincte. Les physiciens diraient que nous faisons l’expérience de cette frontière comme quelque chose de solide parce que tout est fait d’atomes, et la solidité est la sensation produite par des atomes heurtant des atomes. Mais réfléchissez à ce qu’est un atome. Un atome possède un petit noyau entouré d’un large nuage d’électrons. […] Lorsque nous touchons un objet, nous percevons la solidité quand les nuages d’électrons se rencontrent. Telle est notre interprétation de la solidité, étant donné la sensibilité (ou la relative insensibilité) de nos sens. Nos yeux sot programmés pour voir des objets sous forme tridimensionnelle et solide. Nos terminaisons nerveuses sont programmées pour sentir des objets de manière tridimensionnelle et solide. Dans la réalité du domaine quantique, toutefois, il n’y a pas de solidité. Y a-t-il solidité lorsque deux nuages se rencontrent ? Non. Ils se mélangent et se séparent. Un phénomène semblable se produit lorsque vous touchez un autre objet. Vos champs d’énergie (et les nuages d’électrons) se rencontrent, de petites portions se mélangent, puis vous vous séparez. Bien que vous vous perceviez comme complet, vous avez laissé un petit peu de votre champ d’énergie à l’objet et vous avez gagné un petit peu de son champ d’énergie en échange. A chaque rencontre, nous échangeons de l’information et de l’énergie, et c’est à peine changés que nous nous en allons. De cette manière également, nous pouvons voir à quel point nous sommes reliés à toutes les autres choses du monde physique. Nous sommes constamment en train de partager des portions de notre champ d’énergie, de sorte qu’à ce niveau quantique, au niveau de notre esprit et de notre « soi », nous sommes tous connectés. Nous sommes corrélés les uns avec les autres.

D’où le phénomène d’interdépendance, chaque pensée, actions, émotion a une influence sur notre environnement. Nous sommes tous inter-reliés, interdépendants. C’est pourquoi également le négatif attire le négatif et le positif attire le positif… Je suis sûre que cela évoque certaines choses en vous… vous pouvez si vous le souhaitez partager vos réflexions en laissant un commentaire ci-dessous.

 

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