Le pardon : un acte de bienveillance envers soi-même

Le pardon : un acte de bienveillance envers soi-même

« Le pardon libère l’âme, il fait disparaître la peur. C’est pourquoi le pardon est une arme si puissante »: Nelson Mandela

S’entretenir dans la rancune, le ressentiment, la colère voir même la haine à l’encontre de quelqu’un qui nous a causé un préjudice apporte-t-il quelque chose à la situation ? Est-ce que cela nous rend plus heureux et permet de faire face au préjudice reçu ? Ce sont les questions que l’on peut se poser.

Si l’on revient sur ce qui s’est passé et que l’on prend suffisamment de recul afin d’observer ce qui s’est passé, on peut s’apercevoir que la personne qui a agit ainsi, était elle-même sous l’emprise de ses propres émotions négatives ou dans un aveuglement ou un conditionnement qui ne lui permettait pas d’avoir une vision juste à ce moment là. Son acte ou ses paroles étaient avant tout une réaction à sa propre souffrance ou à son propre obscurcissement. Il est évident que comprendre ce qui a amené cette personne à formuler des critiques ou agir ainsi ne signifie pas que l’on va valider ses actes. C’est comprendre que son agissement n’était pas dirigé directement contre nous, mais plutôt une manifestation de ses limites.

En restant dans le ressentiment, nous nous faisons souffrir nous-même. Nous nous entretenons dans les pensées négatives qui nous polluent l’esprit et le corps, qui nous grignotent de l’intérieur et qui utilisent une énergie considérable complètement inutile puisque la personne n’a aucune idée de tout ce qui bouillonne à l’intérieur de nous. Pardonner à la personne nous libère de ces pensées et de ces émotions nuisibles. Cela nous permet de sortir du rôle de victime dans lequel nous nous étions enfermés en reprenant les rênes de notre vie, de nos choix, de notre liberté. Tant qu’on laisse l’autre décider de nos sentiments intérieurs nous ne sommes pas libres. Et comme le dit le Dalaï Lama : « En cédant à la haine, nous ne faisons pas nécessairement du tort à notre ennemi, mais nous nuisons à coup sûr à nous-même. Nous perdons notre paix intérieur, nous ne faisons plus rien correctement, nous digérons mal, nous ne dormons plus nous faisons fuir ceux qui viennent nous voir, nous lançons des regards furieux à ceux qui ont l’audace d’être sur notre passage. Nous rendons la vie impossible à ceux qui habitent avec nous et nous éloignons même nos amis les plus chers. Et comme ceux qui compatissent avec nous se font de mois en moins nombreux, nous sommes de plus en plus seuls. […] Tant que nous hébergeons en nous cet ennemi intérieur qu’est la colère ou la haine, nous aurons beau détruire nos ennemis extérieurs aujourd’hui, d’autres surgiront demain. »

Quand certains s’étonnent de la tolérance que le Dalaï Lama éprouve face au peuple chinois, il répond : « Ils nous ont tout pris. Devrais-je les laisser s’emparer aussi de mon âme ? » Contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser, le pardon n’est pas un signe de faiblesse mais bien au contraire il démontre courage et force intérieure.

Ne pas pardonner c’est un peu comme si on portait sur le dos un gros sac à dos rempli de grosses pierres bien lourdes. Il arrive un moment où il est utile de poser ce sac, prendre une pierre une à une, les observer et les laisser par terre sur le bord du chemin puis reprendre notre route, tranquillement et le cœur léger. Et si à l’intérieur de nous habitent, la paix, la compassion et des pensées positives, inévitablement nous attirerons vers nous paix, compassion et événements positifs.
 

le pardon

 

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