Bien communiquer (1)

Bien communiquer (1)

Comment bien communiquer ?

Chacun a sa propre façon de s’exprimer en fonction de sa vision et de sa perception du monde, c’est pourquoi il est parfois si difficile de communiquer de manière précise entre les individus. Chacun interprète les messages avec sa propre représentation, de sa propre perception et de sa propre histoire et delà nait l’incompréhension. « La carte n’est pas le territoire ». Un même mot peut prendre des significations différentes selon les personnes. C’est pourquoi il est utile d’apprendre à énoncer sa pensée avec clarté et demander des précisions à notre interlocuteur par des questions judicieuses.

bien communiquerPour une communication de qualité il est donc nécessaire de rentrer le plus possible dans son vécu. Par exemple si je vous demande de visualiser un arbre, il pourra y avoir autant d’arbres différents qu’il a d’individus. Et donc si je veux découvrir l’arbre que vous visualisez, j’aurai besoin de connaître, son espèce, sa forme, sa taille, sa couleur, son environnement, la saison à laquelle vous vous le représentez, son odeur, son mouvement ou sa fixité, etc. Et alors seulement, je pourrai me rapprocher de votre vision intérieure, mais de toutes façons, elle ne sera jamais vraiment la même.

Alors pour nous aider à être le plus précis possible dans notre langage et ainsi être le mieux compris et comprendre le plus finement les autres, nous allons évoquer les imprécisions que peut prendre le langage.

Il existe trois formes principales d’imprécisions :

  1. L’omission
  2. La généralisation
  3. La distorsion

Cette semaine, nous nous en tiendrons à l’omission, avant d’aborder la semaine prochaine la généralisation et la distorsion

L’omission :

Dans l’omission, une partie de l’information est manquante. Pour la personne qui raconte son expérience, le déroulement de l’action est si évident qu’elle en oublie certains détails qui pourraient nous permettre de mieux percevoir ce qu’il s’est réellement passé. Ces informations manquantes peuvent être de nature différente.

Ainsi quand quelqu’un dit « j’ai peur », on ne sait pas de quoi il a peur, quelles sont circonstances à l’origine de cette peur, le degré de sa peur, etc.

La personne peut aussi s’exprimer de façon vague en employant des mots comme « on », « ça » ce qui empêche de savoir à qui ou à quoi, elle fait référence. Nous allons donc chercher à compléter l’information et à éclaircir la situation par les questions : qui, que, quoi ?

Il y a également le cas où la personne compare quelque chose sans mentionner le cadre de comparaison comme dans la formulation « Je me sens mieux », il est possible alors de lui répliquer « par rapport à quelle expérience ? » ou « qu’est-ce qui est mieux ? » ou bien encore « Comment te sentais-tu avant et comment te sens-tu maintenant ? »

Toutes ces questions : « qui ? que ? quoi ? où ? quand ? comment ? » sont donc importantes à avoir à l’esprit pour bien communiquer.

Bien sûr, il n’est pas question d’éplucher tout ce que l’autre dit ou ce que vous dites, mais quand il semble qu’une incompréhension se fait sentir ou que nous souhaitons que notre interlocuteur soit le plus à même possible de nous comprendre, il est important de soigner le message que nous dispensons. Tant de malentendus, qui compromettent des relations, pourraient alors être évités.

En attendant la suite de cet article, vous pouvez vous amuser à tester déjà ces quelques questions au quotidien, ainsi que dans votre propre discours interne. Cela peut également être révélateur de certains automatismes ou fonctionnement de votre mental.

 

Pour suivre les articles de ce blog, je vous invite à vous inscrire à la newsletter :

 

One thought on “Bien communiquer (1)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *